Même si la ministre de l'intérieur affirme : "Il me paraît conforme aux besoins de la République et de la démocratie de disposer de deux forces de sécurité distinctes, l'une civile et l'autre militaire."...
La nature humaine veut que si nous réunissons, dans une même pièce, des personnes de type A et des personnes de type B, celui ou celle qui dirige le groupe obtenu ne fasse plus de distinguo entre A et B et les "utilise" soit tous en A soit tous en B... selon son bon vouloir.
De même vu de l'extérieur... par exemple, dans une manifestation où une foule semble tout casser tout sur son passage à cause de fauteurs de troubles en nombres réduits : les observateurs ont tendance à confondre "casseurs" et "manifestants pacifiques".
Alors, bien sûr, une partie de la population arrive à faire la distinction entre 2 entités, même regroupées.
Mais une encore plus petite partie, si elle en était à la tête, pourrait la faire pendant un long moment.
Même si Michèle Alliot-Marie est de cette trempe, qu'en sera-t-il du prochain ministre ?
Il ne faut pas, pour notre république (car, contrairement à ce que l'on veut nous faire croire, nous ne sommes pas encore une démocratie), que la Police ou la Gendarmerie aient les mêmes prérogatives (définies par leur ministre, aujourd'hui, respectifs).
je rappelle les définitions (source : http://fr.wiktionary.org ) :
- Police : "Ordre, règlement établi dans un État, dans une ville, pour tout ce qui regarde la sûreté, la tranquillité et la commodité des citoyens, des habitants."
- Gendarme : "Militaire d’un corps de troupes spécialement chargé de maintenir la sécurité et la tranquillité publique."
A choisir, j'opterai pour la sûreté.
Mais la prévention ne fonctionnant pas toujours, je préfèrerai conserver les deux... distinctes.
@ bientôt,
LJM
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